Prend un peu d'Elvis Costello et de Happy Days pour le style fifties et
rétro (ambiance Retour Vers le Futur), ajoute un peu de Rocky Horror
Picture Show pour le côté délirant et cinéphile, verse un bon paquet de
Nirvana pour les mélodies et le cynisme, un zest de peace and love des
années 70, un chouilla de metal et mélange le tout.
Ensuite, pose ça calmement sur ton skate et avise la vitrine d'un super
marché dans une petite ville de Californie, où tout veux. Ca y est ?
Maintenant, donne un bon coup de pied à ton mélange à roulette !
Weezer fait partie de ces nombreux groupes qui se sont formés sur les
décombres de la vague grunge, un post Nirvana mais en plus marrant
(remarque ce n'est pas très dur) avec cette petite touche de « je m'en
foutisme » assez original. D'ailleurs, comme pour plagier les Beatles et
leur « album blanc », les Weezer aussi ont un album mythique mais...il
est vert.
Les Weezer se sont rencontrés en 1993 après que le chanteur, Rivers
Cuomo, ait décidé de déménager de son Massachusetts natal pour Los
Angeles. Il a bien fait car c'est là qu'il fait la connaissance de Matt
Sharp, le bassiste, Pat Wilson, le batteur et Brian Bell, le deuxième
guitariste. De fil en aiguille, le groupe se consolide dans la franche
déconnade tout en sortant des disques. Le premier date de 1994 et
s'appelle sobrement « Weezer ». Tu y trouveras notamment la chanson «
Buddy Holly » dont le clip a été réalisé par Spike Jonze, le réalisateur
de la série Happy Days. Le deuxième album, Pinkerton, réalisé en 1996
nous confirme leur net penchant pour les jeunes japonaises et leur
dernier album « vert » leur talent inné pour les bonnes mélodies.
Réécoute “good life” ou “Island in the Sun”, tu nous en diras des
nouvelles. Voilà un groupe à écouter et à voir sans modération.